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PROJET CAMEROUN-VALLÉE DU GEER: Perspectives

Du 30 août au 11 septembre 2016, j’ai eu l’occasion de faire un voyage dans le Cameroun profond, à l’initiative du docteur Mathurin, qui allait rendre visite à ses parents, à Yaoundé, et qui m’a proposé de l’accompagner.

Pour moi, il ne s’agissait pas d’un séjour touristique, mais plutôt de rechercher à quelles activités concrètes les participants au projet Cameroun 2018 pourraient se livrer.

J’ai été hébergée chez le Père Hartur, que certains d’entre vous ont eu l’occasion de rencontrer dans la Vallée du Geer, au mois de mai dernier. Je disposais d’une petite chambre, très modeste au presbytère de la paroisse Marie Mère de Dieu, à OBALA, à une cinquantaine de km de YAOUNDÉ, vers l’est. Là, j’ai côtoyé des gens extrêmement sympathiques, dont beaucoup de séminaristes. Il m’a été donné d’assister à de nombreux offices dont certains, en langue dialectale, étaient particulièrement animés et joyeux.

L’occasion m’a été donnée de passer deux journées en brousse, à la rencontre des grands-parents et des parents d’Hartur et d’autres membres de sa famille, très étendue. La deuxième journée a été consacrée à la visite de six écoles. Celles-ci sont dans un état tout à fait lamentable, que nous avons peine à imaginer. Hartur souhaiterait que son ancienne école primaire soit rafraîchie et le sol refait. Malheureusement, pour les autres, les déplacements seraient trop longs et trop difficiles, l’état des routes, ou plutôt des chemins de brousse, étant à l’image des établissements eux-mêmes.

Un autre prêtre de Douala, le père Clément, supérieur des Pères Lazaristes du Cameroun et du Centrafrique aimerait que nos jeunes de la Vallée passent une huitaine de jours à BER-TOUA, pour construire un hangar, qui servirait d’accueil pour les jeunes, essentiellement des réfugiés du Centrafrique, qui ont fui la guerre civile.

Une autre possibilité serait de restaurer un bâtiment très délabré qui pourrait accueillir des enfants trisomiques, ce qui demanderait un apport financier considérable, qui me semble dépasser actuellement tout à fait nos possibilités.

J’ai eu l’occasion de parler souvent avec l’évêque, Monseigneur Sosthène, d’un projet qui lui tient particulièrement à cœur, les microcrédits, dans lesquels nous nous sommes déjà investis l’année dernière. À ce propos, j’ai reçu un certain nombre de documents concernant ces différentes activités, qui seront analysés par l’équipe du projet Cameroun, ce qui permettra une préparation plus précise et plus efficace.

Ces dix jours ont constitué, malgré la chaleur, les orages, la fatigue et le manque de confort sanitaire, une expérience enrichissante et vraiment inoubliable, qu’il me plairait de répéter à l’avenir.

Andrée

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